À la découverte du Cambodge : Phnom Penh

SOMMAIRE

 

Le dernier voyage que j’ai fait, remonte au mois de février, où nous étions en famille au Cambodge. 15 jours entre Phnom Pehn, Battambang, Ankgor, Kep et Koh Rong Sanloem, 15 jours merveilleux. J’avais tellement raconté le voyage au jour le jour sur mes stories Instagram que je me demandais bien quoi vous raconter sur mon blog. Et puis, en reprenant mes photos cette semaine (4 500 pour 15 jours, je confirme, c’est trop. J’aspire à faire moins de photos quand je voyage, mais des plus précises, plus intéressantes, plus qui racontent quelque chose et non pour suppléer à ma mémoire. Je ne sais pas si je me fais comprendre…), j’ai eu envie de vous raconter mes premières impressions du pays ou plutôt de Phnom Pehn, où nous avons atterri. C’était aussi mon premier voyage en Asie du Sud-Est.

 

La circulation et les deux-roues

Nous sommes arrivés à Phnom Penh en fin de journée. Nous avons pris un taxi jusqu’à notre hôtel. Ce trajet d’une demi-heure a été mon premier contact avec la ville, avec le Cambodge. Je l’ai savouré intensément et ces premières images au soleil couchant resteront gravées : des centaines de deux-roues sur la route, et tout le monde dessus : bébés, familles, enfants, à deux, trois, cinq, six (le maximum que j’ai vu sur un deux roues), animaux, courses, meubles, tout se porte en deux-roues au Cambodge. Sans casque, évidemment. Ce qui m’a tout de suite marqué, c’est la fluidité de cette circulation et le calme. Personne ne s’énerve, le klaxon est marqueur de conduite. On double, on klaxonne, on laisse passer, on klaxonne, on veut tourner, on klaxonne… Le klaxon est un outil de première nécessité.

 

L’architecture et la nature dans la ville

Ensuite, il y a la végétation omniprésente dans la ville. Arbres, plantes en pot bordant les trottoirs et les murs des temples, bassins, fleurs. Je ne crois pas avoir été dans une ville où la végétation était aussi visible et intense. Il y a aussi ce soleil de plomb, qui vous brûle la peau, qui rend le ciel presque blanc de lumière. Comme à Madagascar, les fils électriques dessinent des traits dans le ciel, marquent les poteaux, deviennent éléments urbains à eux seul. Ils deviennent presque décoratifs. 

Il y a aussi l’architecture, un joyeux mélange de bâtiments de l’époque coloniale, les immeubles de logements des années 60, de style art-déco, de pur style Khmer et d’immeubles hyper contemporains, de verre et d’acier.

 

La gentillesse et la jeunesse

L’impression de dynamisme dans la rue, la population extrêmement jeune est impressionnante. J’ai noté la débrouillardise, l’ingéniosité pour réparer, améliorer ce qui existe en fonction des besoins, et puis la gentillesse, la bienveillance qui émane des Cambodgiens. Je me suis dit que le bouddhisme devait avoir quelque chose à voir avec cet état d’esprit. J’avais lu qu’on appelait le Cambodge “le pays du sourire”. C’est exactement cela.

 

Les temples, la foi et le sport

J’ai été marquée par la profusion de temples dans la ville. On en trouve à presque chaque coin de rue, des grands, des plus petits, des majestueux, des modestes. Chaque entreprise a son propre autel, devant ou au fond de la boutique, pour rendre hommage aux dieux et aux anciens. Cette impression que la religion, la croyance est omniprésente et ne pose de problème à personne m’a fait beaucoup de bien. Les moines à tous les coins de rue, les prières dans les temples, devant les commerces avaient un côté très apaisant pour moi.

J’ai également ressenti un esprit de famille très fort. Le soir, tout le monde se retrouve pour faire du sport, danser et chanter : grands-parents, enfants, couple, petits-enfants, bébés. 

L’espace public appartient à tous, du plus jeune au plus vieux, hommes, femmes. Les circuits sportifs, les animations, la ville vie aussi bien la nuit que le jour. 

Et puis, j’ai adoré le vêtement de base des Cambodgiennes, un ensemble pantalon chemise boutonnée imprimé, toujours coloré. Trop joli. Entre nous, j’ai bien essayé de m’en trouver un, mais impossible de trouver une à ma taille (je n’ai pas tout à fait le morphotype des Cambodgiennes, vous savez…).

 

La ville la nuit, la cuisine de rue

Enfin, les lumières la nuit ! La ville s’illumine en profusion de décorations lumineuses. C’est coloré, c’est joyeux. Et puis, bien sûr, il y a cette cuisine de rue, que j’attendais de découvrir avec impatience. Dans la rue, partout, tout le temps, on boit, mange du matin au soir. J’ai adoré voir cette cuisine se faire dehors, avec trois fois rien. Je me suis régalée de noix de coco, de mangues, de café au lait et de nouilles ou riz sauté. J’ai prévu un article dédié à la cuisine cambodgienne, bien entendu avec des photos !